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Les états-unis en guerre contre la cigarette électronique ?

Rappel des faits et de l'implication de la cigarette électronique 

Voici maintenant des semaines que la cigarette électronique est sous le feu de critiques négatives et virulentes. Certains médias et autres organisations gouvernementales mettent en avant que la pratique et l’utilisation de la cigarette électronique est dangereuse et toxique pour ses utilisateurs. Ces allégations sèment un vent de panique et de confusion le plus total chez les vapoteurs et primo-vapoteurs.

Le décès de plusieurs personnes dû à l'utilisation de la cigarette électronique

Et pour cause ; les autorités sanitaires américaines ont annoncé 5 décès et 450 malades dû à l’utilisation de la cigarette électronique. Le plus cocasse, c’est qu’en aucune façon nous ne parlons d’e-liquide pour e-cig. Même si les marques et par extension leurs substances n’ont pas été clairement identifié, nous retrouvons tout de même deux points communs à ces cas de figures : La présence de THC au sein des produits et de l’huile de vitamine E. Dans tous les cas, aucune de ces substances ne se retrouvent dans les e-liquides commercialisés de manière commerciale. Le professeur Bertrand Dautzenberg ; tabacologue, ancien pneumologue et président de Paris Sans Tabac souligne : « il s’agit et ce dans les deux cas de substances huileuses ». Et c’est justement ce caractère huileux qui pourrait être à l’origine des pathologies pulmonaires : « d’après les radiographies que j’ai pu voir, les malades enregistrés aux Etats-Unis pourraient souffrir de pneumopathies lipoïdes » qui est une infection des poumons causée par l’inhalation de substances lipidiques, d’après le spécialiste. Le CDC qui soutient cette thèse a publié des photos de cellules pulmonaires de vapoteurs malades gorgées de vésicules de graisses.

L'huile de cannabis en cause dans le cadre d'une mauvaise utlisation de la e-cig

« Si l’huile de vitamine E ou de cannabis n’est pas dangereuse lorsqu’elle est ingérée dans un gâteau ou brulée, elle le devient dès lors qu’elle est inhalée. Et pour cause : le procédé de vaporisation n’a pas du tout le même procédé qu’une combustion. Même si la vaporisation se caractéristique à haute température, cette dernière reste tout de même trop faible pour dégrader la composition chimique du liquide, huile comprise. Il en résulte donc une inhalation d’un aérosol par les vapoteurs comportant les éléments de base d’un e-liquide mais ou de l’huile y est présente. Par le fait, si le liquide contient de l’huile, cette dernière « est acheminée dans les poumons par le propylène glycol dans une forme d’émulsion et les gouttelettes d’huiles se déposent dans les alvéoles pulmonaires » décrit le professeur Dautzenberg. « Cela revient à verser de la mayonnaise directement dans les poumons ! » s’indigne le professeur. « Par conséquence, le poumon devient blanc et ne parvient plus à assurer ses fonctions respiratoires ». Dans l’avancée actuelle des choses, la piste de l’huile dans les e-liquides n’est qu’une hypothèse mais selon le professeur Dautzenberg, « c’est la plus probable ». Dans l’attente de résultats plus complets et tant que la lumière sur ces cas n’aura pas été faite, les CDC recommandent aux vapoteurs de ne pas acheter ces produits sur le marché noir, de ne pas les modifier et de pas y ajouter d’autres substances non prévues par le fabricant.

La sécurité des e-liquides en France

En France, les « 35 000 produits autorisés par l’Anses et aujourd’hui vendus en boutique ne contiennent pas d’huile » souligne le tabacologue qui recommande donc aux usagers de s’en tenir à ces e-liquides et de respecter une règle simple : « pas d’huile dans la vape ! »

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