La fin de l'ère des atomiseurs reconstructibles ?

Tous les vapoteurs connaissent ou ont entendu parler des atomiseurs reconstructibles. Véritable pièce à "fabriquer" soit même, ces fameux atomiseurs étaient un peu la fin du parcours technique du vapoteur.

Très en vogue il y a encore quelques années, il semblerait que le marché se soit tassé au niveau de la demande. L'entrain de bricoler soit même ses résistances s'est tari et beaucoup de vapoteurs ne jurent maintenant plus que par les résistances toutes faites. 

Plusieurs explications peuvent apporter des réponses à phénomène ; l'une des raisons principale est tout simplement la qualité des produis finis. De nos jours, les résistances des clearomiseurs sont très qualitatives. La saveur des différents e-liquides est parfaitement maîtrisée, la production de vapeur est dense et compact et la durée de vie du coton n'est pas reste. Vu comme cela, il ne reste plus beaucoup d'éléments pour faire pencher la balance en faveur des atomiseurs reconstructibles. La seconde raison est peut-être liée également à un effet de mode. Le milieu de la vap' était en pleine essor et bon nombres de vapoteurs voulaient maitrîser leurs matériels intégralement. La dernière raison est peut-être plus simple et plus sociologique : le temps et la praticité. De nos jours, une résistance brûlée se change en 3 secondes. L'atomiseur reconstructibles nécessite du temps et du matériel. Il fallait démonter, enlever le coton, faire chauffer sa résistance, la nettoyer, mettre le nouveau coton, l'imbiber et enfin refermer le tout. Au travail, en vacances, en week-end, en sortie tardive sont d'autant d'éléments qui font que la praticité des résistances toutes faites sont inégalables. La preuve avec les fameuses Puff, qui ne comporte ni bouton, ni écran et ni résistance à changer. 

Il restera toujours un marché pour les atomiseurs reconstructibles. Mais ce dernier, à moins d'un changement des habitudes de consommation, restera cantonné à un marché de niche.