Un atomiseur reconstructible est un atomiseur où il est possible de refaire ses résistances soi-même à la différence d’un clearomiseur classique qui lui est équipé de résistances prêtes à l'emploi et propriétaires. Les atomiseurs reconstructibles sont le summum du rendu de saveurs et de la densité de vapeur pour votre MOD. Le côté « Do It Yourself » n’y est pas non plus anodin. Il est sympathique de pouvoir fabriquer soi-même sa résistance et enfiler son coton. Les atomiseurs reconstructibles sont, pour la plupart, relativement imposants (diamètre de 22 et 26 mm identiques à ceux des MODS) ce qui en fait un choix de premier ordre pour l’associer à un MOD.
Il y a 2 grandes familles d’atomiseurs reconstructibles : Les tanks et les drippers. La différence réside principalement dans le fait que les tanks comportent un réservoir et les drippers non.
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Un atomiseur reconstructible ou atomiseur réparable est un clearomiseur ou atomiseur qui permet de faire soit même les résistances. De plus en plus abordable tant techniquement que financièrement, l’atomiseur reconstructible offre des avantages intéressants :
Souvent, on associe un atomiseur reconstructible à une box ou à un mod mécanique ou électronique.
Vous aurez le choix entre deux styles d’atomiseurs reconstructibles :
Vapoter sur un atomiseur reconstructible est la certitude de faire redécouvrir la cigarette électronique. L’expérience de vap’ n’a absolument rien à voir avec du matériel classique même si ce dernier commence à jouer sérieusement sur les plates-bandes des atomiseurs réparables en termes de saveurs. Il arrive constamment que des clients nous appellent en nous disant qu’ils ont redécouvert des arômes de certains de leurs e-liquides. La vapeur qui se dégage des atomiseurs reconstructibles est aussi synonyme de plaisir. Cette dernière est onctueuse, ronde et confère un sentiment de douceur inégalable. Elle est souvent moins sèche et plus sucrée. La qualité de vap’ mise à part, il en résulte aussi un aspect économique car oui : vapoter sur un atomiseur reconstructible coûte moins cher.
Prenons un exemple chiffré : une résistance de gros clearomiseur style SMOK TFV12 PRINCE est en moyenne à 4 euros. Vous êtes un gros vapoteur et vous utilisez des e-liquides assez gras en glycérine végétale. Comptez donc sur deux résistances voir trois par mois. Coût mensuel : 12 euros. Si vous avez pour habitude d’alterner sur deux clearomiseurs, la consommation se porte à 24 euros soit 288 euros par an. Pas négligeable ! Sans oublier que la majorité des fabricants offrent les outils nécessaires au bricolage ! il n’est pas rare de voir tournevis, vis de rechange, coton et même résistance toute faite au sein du packaging.
Avec la démocratisation de la cigarette électronique et les progrès technique de cet univers, il est maintenant beaucoup plus simple de refaire ses propres atomiseurs. Les « plateaux » de montage sont beaucoup plus espacés et il est devenu presque impossible de faire des erreurs. Souvent, vous n’avez qu’à placer la résistance à l’endroit, ajuster et visser. L’avantage réside dans le fait que la plupart fournisse un pack complet avec les tournevis, les vis et même la résistance. Il n’y a plus qu’à l’insérer.
La seule connaissance qu’il faut vraiment avoir à l’esprit est la valeur en ohm de sa résistance. Comme nous l’avons vu à un autre chapitre, plus la résistance de votre atomiseur reconstructible est basse et plus votre production de vapeur sera puissante. Forcément, plus votre résistance est basse et plus il vous faudra une batterie de cigarette électronique puissante. Votre atomiseur consommera plus de e-liquide. Reprenons l’exemple de la voiture comme écrit précédemment : plus le véhicule et puissant, plus il consommera. C’est la même schématique. Attention cependant à ne pas faire de résistances trop basses, en dessous de 0.2 ohms. Ce genre de montage nécessite du matériel très puissant et il est nécessaire d’avoir des bases de connaissances solides.
Une fois décidé à passer au merveilleux monde des atomiseurs reconstructibles, une des dernières questions demeurent : inhalation direct ou indirecte ? Comme nous l’avons vu dans la partie « clearomiseur » il faudra faire un choix entre ces deux options :
Il s’agit de l’élément le plus important de votre matériel. C’est cette résistance qui va conditionner la qualité de votre style de vap’. La résistance est un fil résistif qui chauffe au contact de la batterie. Voici les deux composantes de bases pour bien comprendre le comportement d’un fil résistif :
Là aussi, tout va dépendre de votre envie. Les drippers, aussi appelés RDA, n’ont pas de réservoir donc pas de cuve pour e-liquide. Le fonctionnement est le même à la différence qu’il faut imbiber le coton au bout de quelques inhalations. Les vapoteurs qui aiment la production de vapeur généreuse mais aussi qui aiment changer régulièrement de saveurs emploient les drippers. Vous pouvez mettre quelques gouttes de e-liquide, vapotez plus remettre quelques gouttes d’un autre e-liquide. En outre, étant donné que la résistance est constamment bien imbibée de manière manuelle, on peut facilement monter la puissance sans craindre de goût de brûlé. Les atomiseurs avec réservoir, aussi appelés RBA, comporte un réservoir de e-liquide. Ce réservoir, en fonction de la taille de votre atomiseur, peut être plus ou moins grand. La grande différence au final réside dans le fait d’avoir ou non une réserve de e-liquide. Cela permet de vapoter plusieurs heures en étant serein et tranquille. Le cas des nouveaux modèles, les RDTA : il s’agit de modèles où la résistance est en haut et le coton trempe dans le réservoir de e-liquide situé en bas. Le but est simple : avoir la production de vapeur d’un dripper RDA et l’autonomie en e-liquide d’un RBA ! Et oui c’est possible !
Le bottom feeder est une des dernières grandes nouveautés du monde de la cigarette électronique. Comme nous l’avons vu plus haut, les drippers sont diablement efficaces mais ils n’ont pas de réservoir à e-liquide. Et bien c’est de l’histoire ancienne avec les bottom feeder. Le fonctionnement est d’une simplicité déconcertante mais il fallait y penser : le principe est que le dripper est percé en bas. La batterie de cigarette électronique elle, accueille un réservoir de e-liquide reliée au trou en situé au bas du dripper. Pressez le réservoir… le e-liquide remonte et imbibe la résistance ! L’outillage et les accessoires : Afin de réaliser votre résistance, vous allez devoir acheter du fil résistif. Pour ce faire, c’est simple :
Penchons-nous sur le second point, le plus important, vous y conviendrez. Il faut faudra donc du fil résistif. Il en existe plusieurs sortes :
Afin de réaliser votre résistance, il faudra faire des tours autour d’un objet cylindrique de petit diamètre, 3 mm par exemple. Vous obtiendrez votre résistance. Afin de voir si elle parfaite, elle chauffer de manière uniforme lors de l’activation de votre batterie. N’hésitez a calculer le nombre de tours nécessaire ainsi que le diamètre en fonction de votre fil résistif à partir de notre calculateur :
Une fois votre résistance faite, il vous faudra du coton.
Le coton la seconde composante très importante. Un coton de bonne qualité offrira des rendus de saveurs sublimes et empêchera les goûts de brûlé. Dès lors que la résistance sera placée, vous enfilerez le coton dans la résistance après avoir confectionné un petit cylindre de coton fin. La règle est simple : le coton doit pouvoir se balader aisément mais il doit quand même être bien maintenu ! Si le rendu de saveurs n’est au rendez-vous :
Truc et astuce We vap’ : si jamais vous êtes en vacances ou en week-end et que vous avez oubliez votre coton, vous pouvez prendre du coton démaquillant. Cela fera l’affaire pour du dépannage.
Voici une liste d’outil nécessaire :
Le cas des fils résistifs complexes